Intégrer une pergola dans une copropriété…
Installer une pergola quand on vit en copropriété, c’est possible… mais pas sans quelques précautions. Entre règlement de copro, autorisations à obtenir, et respect de l’esthétique collective, mieux vaut bien se préparer pour éviter les mauvaises surprises.
Chez Iverco, on vous accompagne dans votre projet pas à pas. Voici tout ce qu’il faut savoir avant de poser une pergola dans un cadre collectif.
1. Pergola et copropriété : ce qu’il faut comprendre
🧱 Copropriété = parties privées + parties communes
Votre balcon, votre terrasse ou votre jardin à jouissance privative ne sont pas totalement “libres” : ils restent encadrés par le règlement de copropriété. Et cela change tout.
Même si vous êtes seul à utiliser cet espace, toute modification visible depuis l’extérieur peut nécessiter l’accord de la copropriété.
2. Faut-il une autorisation de la copropriété ? Oui, dans (presque) tous les cas
📝 L’installation d’une pergola modifie l’aspect extérieur de l’immeuble. Elle doit donc être soumise au vote de l’assemblée générale des copropriétaires.
- Quel type de vote ?
En général, l’article 25 b de la loi du 10 juillet 1965 s’applique. Il impose une majorité absolue des voix de tous les copropriétaires (pas seulement des présents). - Quand demander l’accord ?
Lors de l’AGOA (Assemblée Générale Ordinaire Annuelle) ou via une AGE (Assemblée Générale Extraordinaire) si le projet est urgent.
⚠️ À savoir : Même si aucun copropriétaire ne s’y oppose verbalement, l’absence de vote formel peut entraîner l’obligation de démonter la pergola, même après installation.
3. Quelles démarches administratives en plus ?
Une fois l’accord de la copropriété obtenu, vous devrez faire une demande auprès de votre mairie :
📄 Déclaration préalable de travaux :
- Pergola adossée >5 m²
- Pergola autoportée >20 m²
🏗️ Permis de construire :
- Si la pergola modifie significativement l’aspect de la façade ou dépasse certains seuils
📍 Et si votre copropriété se situe en zone protégée ou classée, des règles supplémentaires s’appliquent (avis de l’ABF par exemple).
4. Les bonnes pratiques pour un projet accepté
💬 Anticipez les échanges avec vos voisins. Présentez votre projet avec des visuels, une fiche technique, et montrez que vous avez pensé à l’intégration esthétique.
🖼️ Respectez la charte architecturale. Couleurs, matériaux, hauteur, style… Certains règlements interdisent par exemple les structures en PVC ou les teintes sombres.
🛠️ Préférez les structures réversibles. Les pergolas démontables ou autoportées sont souvent mieux acceptées qu’un ouvrage maçonné.
👂 Soyez à l’écoute des remarques. Adapter votre projet à la vie collective, c’est la clé pour le faire aboutir sans conflit.
5. Et si le projet est refusé ?
Un vote négatif en AG bloque l’installation de votre pergola. Vous avez alors deux options :
- Attendre la prochaine AG pour représenter le projet, éventuellement modifié
- Saisir le tribunal judiciaire si vous estimez que le refus est abusif (mais cela prend du temps)
📌 Dans tous les cas, n’installez rien sans accord écrit, au risque de devoir tout démonter à vos frais.
Pour résumer
✅ Une pergola en copropriété, c’est possible, mais sous conditions :
- Accord en AG requis si l’aspect extérieur est modifié
- Respect du règlement de copropriété et des règles d’urbanisme
- Démarches administratives selon la taille et la nature de la pergola
- Préparer un dossier solide augmente vos chances de succès
- En cas de doute, Iverco vous accompagne pour sécuriser votre projet
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